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Vampires, louves et sorcières : les grandes figures du surnaturel lesbien dans la fiction moderne

  • Photo du rédacteur: Cherylin Nash & Lou Jazz
    Cherylin Nash & Lou Jazz
  • il y a 43 minutes
  • 5 min de lecture

Dans les romances lesbiennes fantastiques, les figures surnaturelles occupent une place essentielle. Elles ne sont pas de simples créatures mythologiques : elles incarnent les forces invisibles qui façonnent le destin, l’amour, la transgression et l’identité.


Vampires, louves, sorcières : ces trois archétypes rythment les récits où les héroïnes s’aiment, se confrontent, se cherchent et se trouvent. Elles portent en elles les tensions de nos propres émotions : la soif, la puissance, la loyauté, le désir, la métamorphose.

Dans cet article, nous allons explorer ce que ces créatures représentent pour les lectrices, comment elles nourrissent la romance entre femmes et comment elles prennent vie dans les univers de Cherylin A. Nash et Lou Jazz, notamment dans Vampyr, Malédiction, Hollywitch, River-Valley, L’Appel et Alavida.


Plongeons dans ces silhouettes nocturnes, indomptables et magiques… qui nous ressemblent peut-être plus qu’on ne le croit.


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1. Les vampires : désir, héritage et amours interdites

Dans la fiction moderne, les vampires incarnent l’attraction irrésistible. Elles portent une sensualité ténébreuse, une forme d’élégance dangereuse qui fascine autant qu’elle effraie. La vampire est souvent celle qui possède le savoir, l’âge, l’histoire, celle qui traverse les époques avec une intensité intacte.


Dans la romance lesbienne fantastique, la vampire devient un symbole :

  • du désir inavoué

  • du contrôle qui glisse

  • du passé qui rattrape

  • de la vulnérabilité derrière l’immortalité


Cette figure apparaît avec puissance dans Vampyr, où deux héroïnes, Elena Varzin et Billie Lucre, se retrouvent plongées dans un héritage qu’elles ne comprennent pas encore. Le manoir ancestral, les secrets familiaux, les ombres trop anciennes… tout concourt à révéler un désir profond, presque mystique, qui les unit.


La vampire, dans ce roman, n’est pas simplement une créature : elle est un miroir. Elle reflète les peurs, les non-dits, la possibilité de choisir une vie différente.


Pour les lectrices, elle représente la pulsion d’émancipation, le rêve d’une intensité amoureuse impossible à éteindre.


2. Les sorcières : pouvoir, héritage et identité féminine

La sorcière est sans doute la figure la plus intime de la romance lesbienne fantastique. Elle parle directement aux lectrices : c’est la femme qui possède en elle une puissance que la société ne comprend pas, ou qu’elle cherche à contraindre.


Dans L’Appel, Hollywitch et Alavida, les sorcières incarnent :

  • la transmission entre femmes

  • la quête de soi

  • la lutte entre destin et liberté

  • les dons hérités ou découverts tardivement

  • l’amour comme catalyseur de magie


L’Appel explore magnifiquement ce thème : Lilly Wyrm doit préparer une nouvelle génération de sorcières, tandis que le lien d’âmes-sœurs avec Kai Sherman bouleverse tout ce qu’elle croyait savoir de la magie, du désir et du sacrifice.


Dans Hollywitch, Chelsey Varton représente une autre forme de sorcière : celle dont le pouvoir se heurte à des siècles de conflits. L’arrivée de Cyd Argyros bouscule son univers, réveille des souvenirs, et une attirance qu’elle ne peut ignorer.


La sorcière est l’archétype du féminin qui se réapproprie sa puissance. Elle est intuition, force, héritage, guérison, et parfois destruction.


Pour les lectrices elle est souvent la créature qui porte les nuances de leur propre histoire : la différence, la solitude, la révélation, l’éveil.



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3. Les louves : instinct, loyauté et amour sauvage

Les louves, et plus largement les femmes liées au monde lupin, incarnent l’instinct, la loyauté et la passion brute. Elles vivent dans un corps qui ressent profondément, elles aiment avec intensité, et elles se battent pour celles qui comptent.


Dans la romance lesbienne fantastique, les louves représentent :

  • l’amour viscéral

  • la protection

  • la meute, la famille choisie

  • l’instinct qui dépasse les conventions humaines

  • le lien instinctif entre deux femmes


L’exemple le plus fort dans nos univers est Malédiction, où Delwyn, sorcière tardive, rencontre Rhya Mahigan, prochaine alpha et femme-louve destinée à un rôle qu’on lui impose. L’attirance entre les deux jeunes femmes est immédiate, impossible à refouler, presque physique.


Dans River-Valley, Arya découvre son identité lupine dans une école de magie où tout la pousse à choisir entre son instinct et les attentes de son entourage. Le cœur de ce récit est justement ce moment d’adolescence où le premier amour surgit comme une évidence, surtout chez une louve, pour qui l’amour est éternel.


Les louves sont les gardiennes du lien profond, du lien qui dépasse les mots. Elles sont la figure du lien amoureux inévitable, presque animal, celui qui fait vibrer les lectrices parce qu’il touche quelque chose d’ancien en nous.


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4. Pourquoi les lectrices lesbiennes aiment ces créatures


Vampires, sorcières, louves… Ces silhouettes reviennent sans cesse dans les romans aimés des femmes qui lisent du FF fantastique. Pourquoi ?


Parce qu’elles incarnent des émotions féminines trop longtemps étouffées.

✔ La vampire

→ La passion interdite, la sensualité dangereuse, le désir assumé.

✔ La sorcière

→ Le pouvoir intérieur, la lignée féminine, la transformation.

✔ La louve

→ L'amour instinctif, la loyauté absolue, l’appel viscéral.


Ces archétypes permettent aux lectrices de s’Identifier, de rêver, de guérir. Ils parlent de liberté, de force, de courage, et d’amour entre femmes qui dépasse les limites du réel.


5. Les créatures surnaturelles dans l'univers de Cherylin A. Nash & Lou Jazz : une signature littéraire


Vampyr

→ les vampires comme vecteur de secrets, de sensualité et de mémoire

Malédiction

→ la femme-louve comme métaphore de l’amour interdit et de l’instinct

L’Appel

→ les sorcières comme gardiennes du destin, de la douleur, du sacrifice

Hollywitch

→ la sorcière et la chasseuse, deux archétypes opposés attirés l’un par l’autre

River-Valley

→ la jeune louve confrontée à son premier amour et à sa propre identité


Chaque univers offre une nuance différente du fantastique lesbien. Chaque créature révèle une couleur émotionnelle particulière. Et toutes ensemble, elles construisent une mythologie cohérente, riche, profondément féminine.



6. Ce que ces figures disent de nous : destin, désir et liberté

Lorsque l’on met ces trois archétypes côte à côte, un message apparaît : Les femmes de pouvoir, de passion et de transformation portent les histoires les plus intenses.

Les créatures surnaturelles féminines fascinent parce qu’elles incarnent :


  • la rébellion

  • la force intérieure

  • les désirs interdits

  • la quête d’authenticité

  • la libération des normes


Dans la romance lesbienne fantastique, elles deviennent les héroïnes parfaites pour explorer l’amour sous toutes ses formes : l’amour interdit, l’amour instinctif, l’amour ancien, l’amour qui sauve, l’amour qui consume.


Elles sont des miroirs symboliques : chaque lectrice peut y voir sa propre lutte, sa propre beauté, sa propre liberté.


7. Les figures qui continueront d’inspirer la romance lesbienne

Les vampires, les louves et les sorcières ont encore un avenir immense dans la fiction lesbienne contemporaine. Pourquoi ? Parce qu’elles ont une résonance universelle.


Les lectrices veulent des héroïnes fortes, complexes, vibrantes. Elles veulent vivre des émotions intenses, se laisser emporter par des femmes qui aiment sans peur ni compromis.


Vampyr, Malédiction, L’Appel, Hollywitch, River-Valley, Alavida répondent exactement à cette attente. Tous ces titres sont publiés par Homoromance éditions en numérique et papier.



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